Le projet de tramway dans la ville de Douala, capitale économique du Cameroun, devrait connaître un coup d’accélérateur. Célestine Ketcha-Courtès (photo), la ministre de l’Habitat et du Développement urbain, a reçu en audience la semaine dernière, une délégation conduite par Bombardier et son partenaire belgo-turc Iristone/ILCI, concessionnaire de cette infrastructure. Il était question pour les différentes parties d’accélérer les procédures administratives et techniques en vue du démarrage des travaux. Les travaux, prévus pour durer trois ans, devraient démarrer au premier semestre 2019. Le chantier portera sur la construction d’une ligne pilote d’un linéaire de 18 km. Le tramway disposera d’une centrale électrique autonome installée dans la zone industrielle de Bonabéri. Elle sera dotée d’une puissance au-delà des besoins d’exploitation du Tramway, affirme Iristone/ILCI.
La construction du pont sur le fleuve Sanaga à Nachtigal a franchi une étape « importante » le 15 novembre 2019. Ce jour-là, le ministre des Travaux publics, Emmanuel Nganou Djoumessi, a présidé la « cérémonie de clavage des hourdis » de cet ouvrage bipoutre mixte (acier- béton) de 400 m de linéaire. Concrètement, il s’est agi de solidariser deux parties du pont construites indépendamment. Une opération rendue nécessaire du faite de la technique utilisée : le « poussage du hourdis en béton armé ». Considéré comme moins coûteux et rapide d’exécution, le « poussage du hourdis en béton armé » n’avait jamais été réalisé sur un pont d’une portée de 400 m. Il a donc fallu construire l’ouvrage à partir de chaque rive du fleuve avant de procéder au clavage, explique l’entreprise française Razel, en charge des travaux.
Les travaux de l’axe routier Ketta-N’Tam, qui relie la République du Congo au Cameroun, sont bouclés. C’est le constat fait, le 12 novembre dernier, par une délégation du ministère congolais de l’Équipement et de l’Entretien routier, qui y a effectué une visite d’inspection. Ce projet intégrateur, financé par la Banque africaine de développement (BAD) va contribuer à l’amélioration de la circulation des personnes et des marchandises entre ces deux pays d’Afrique centrale. Plus largement, l’infrastructure routière va permettre d’améliorer les conditions de vie des populations en rendant accessibles les services sociaux de base, et en réduisant le niveau de pauvreté par la redynamisation des activités agricoles, minières et touristiques dans les zones traversées.